Comment sortir d’une relation de dépendance avec un (e) pervers (e) narcissique?

La victime  est noyée par la méchanceté et les attaques et l es mensonges du manipulateur qui partage sa vie. La relation s’est construite dans ainsi.  L’espoir d’un changement définitif disparaît au fil des mois. En effet, la Victime prend progressivement conscience de la véritable personnalité de son adversaire qui ne souhaite aucunement changer, et qui ne peut donc, en conséquent, être aidé. Elle aura tout tenté: les thérapies de couples, les initiatives pour lui plaire, changer elle…..Elle comprend que cette relation la détruit à petit feu, et que ses efforts pour sauvegarder la relation  sont vains…

L’idée de fuir le ring germe dans son esprit et ne la quitte plus. Mais c’est difficile de partir. Aux prises avec   la culpabilité, la peur de tout perdre, du rejet, de la colère de l’autre, elle ne parvient toujours pas à trouver la force de quitter définitivement son partenaire.

Toutefois, la prise de conscience de la Victime va se traduire par des ruptures ou des crises fortes à répétition… suivies de retours auprès de son tortionnaire.

Le Manipulateur voyant cela va rejouer la carte de la séduction pour retenir sa victime et si cela ne fonctionne pas, il va utiliser l’intimidation ou la menace. Il va dire à la victime qu’elle ne peut rien faire sans lui et qu’elle est en état psychologique  perturbée. Il s’engouffre dans la faille affective de la victime comme lors de leur rencontre, qui souvent s’est déroulée dans un contexte où la victime avait besoin de réconfort après de événements difficiles pour elle.

Le manipulateur refusera de voir partir sa proie, il ne peut exister sans elle, il a besoin d’elle et fera tout pour la retenir ou bien si elle part pour « l’abattre ». Il lui dira également qu’il l’aime. Il lui répétera souvent. Il pleurera aussi. Beaucoup.Il se présentera comme une victime disant qu’il ne veut pas cela. Et  que ce soit lui ou elle qui parte. Le pervers peut partir car il a une autre personne dans sa vie, mais il ne rompra pas! C’est à la victime de prendre l’initiative de la rupture et du divorce et elle trouve cela injuste et insupportable car elle doit elle assumer ce que lui n’assume pas….

La victime va devoir persévérer, tenir bon, être tenace face aux menaces, manipulations affectives…. pour aller jusqu’au bout de la rupture.

Comment traverser cette épreuve de la séparation?

Tout d’abord être entouré par des amis et la famille  qui ne jugent pas, accueillent avec bienveillance le vécu. il faudra peut-être couper avec certains mais qui ne veulent pas croire ni entendre la réalité de la vie relationnelle du couple.

Se faire plaisir, faire des activités qui permettent de se dépenser, penser à autre chose, rencontrer de nouvelles personnes. changer d’air, d’environnement; parfois déménager. Découvrir de nouvelles activités, sports…

Accepter ce qui a été vécu: le tableau a des côtés noirs, des ombres. Oser reconnaître qui est le pervers et exprimer sa rvolete, sa colère. Laisser émerger les sentiments de honte, de tristesse. Savoir arrêter le désir de vengeance qui ne ferait que maintenir le lien. La victime sera souvent en colère contre elle « comment ai-je pu accepter cela et y participer? ».

voir en face sa faille affective, sa dépendance et accepter de travailler dessus pur se relever et retrouver son estime de soi, sa confiance en soi.

Etre accompagné par un thérapeute qui connait ce genre de relation afin d’en faire un deuil juste et adapté.

Ne pas chercher à protéger à tout prix ses enfants car on ne peut pas les couper de leur parent, mais faire confiance autant que l’on peut à la justice que leur garde et surtout leur faire confiance à eux sur leur capacité à rebondir aussi et sur l’amour que vous partagez.

Couper tout communication avec le pervers et surtout ne pas chercher de médiation au cours du divorce ni prendre le même avocat. tout préparer sans rien lui dire afin que ce ne soit pas réutilisé contre la victime malgré elle.

 

 

 

 

2 commentaires
  1. Bonjour,

    Je me demande ce qui permet d’être sur que l’on soit en face d’un pervers ou d’une perverse narcissique? Quels sont les traits prédominants…quand on est face?
    N’y a t -il pas des formes plus ou moins fortes de perversités?
    J’ai des doutes par rapport à ma situation, mais je ne crois pas tomber dans ce schéma caricatural…le bourreau prenant du plaisir à faire souffrir sa victime me conviendrais davantage!
    Et là, et quand c’est pas si facile d’appeler à l’aide, la dignité et l’orgueil aidant!
    Une seule rencontre ne suffirait pas à concrétiser une solution adaptée et vos rencontres coûte chères!
    Que proposez vous pour les personnes qui n’ont pas les moyens de se faire aider?
    Cordialement.

    • Madame,

      Chaque personne pervers(e) narcissique ne présente pas toutes les caractéristiques décrites. Les formes sont en effet plus ou moins accentuées suivant les personnes. Seule la personne qui vit avec elle peut le déceler, ce qui est compliqué. Demander de l’aide pour la victime est vital, se respecter et rompre est alors primordial. Il est en effet difficile de passer au delà de la honte et de la culpabilité de vivre une telle situation et de voir l’autre ainsi. Vivre ce temps d’acceptation et de reconstruction ensuite est très dur à faire seul. Un accompagnement est nécessaire, souvent déjà pour arriver à quitter la personne dont le comportement est toxique et ensuite tenir dans la séparation et se remettre intérieurement du vécu. Accompagner par mail de telles situations ne peut pas se faire, seule la rencontre permet un vrai travail car chaque histoire est différente et demande du temps et de l’attention. Oui cela côute en temps, en argent et en énergie, en travail sur soi, être heureux est parfois pour un temps à « ce prix là ». Les rendez-vous sont toujours prévus avec le patient et les conditions financières peuvent rentrer dans la décision.

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